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Skip and Die - 28/02/2013 - La Rodia

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Ce soir la Rodia et l'association No Fate mettent à l'honneur les musiques électroniques venues d'ailleurs.

Il y a quelques années en effet, au-delà des frontières de l'Europe et des Etats-Unis, des musiciens se sont intéressés de plus près aux musiques électroniques et se les sont appropriés.

De ce mariage inattendu entre la techno et les folklores ensoleillés est né la mouvance « Global Beats ».

Rafraichissants et détonants, ces nouveaux rythmes sont parvenus jusqu'à nous et commencent à rencontrer un franc succès.

Comme souvent dans l'histoire de la musique, c'est une poignée de DJ « défricheurs », voguant à contre-courant des tendances mainstream, qui ont rapporté à nos oreilles ces nouvelles découvertes musicales.

Ce soir, nous avons la chance de voir sur scène le groupe Skip and Die, emblématique de ces tendances musicales, mais aussi de pouvoir écouter des musiciens et DJs qui ont contribués à rapporter cette musique chez nous.

La soirée commence par le duo de DJs Sono Gringo Sound Systema. Au platines, deux membres de l'association No Fate : Robby et Seb.

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Si Robby est très actif dans le milieu associatif, et a mixé dans pas mal de soirées et de festivals, il est d'abord connu pour animer l'émission Bassculture sur Radio Campus Besançon depuis maintenant 10 ans.

Robby a grandement contribué à faire découvrir aux Bisontins la « Global Beats ». Il n'en est pas à son coup d'essai, son émission a été l'une des premières à diffuser du dub step dans la région.

Si Bassculture se veut en pointe sur les nouveautés, elle s'intéresse avant tout aux musiques électroniques au sens large du terme.

L'émission est très appréciée pour son éclectisme musical.

Seb était l'un des membres du groupe Olip, créé en 2006. Artistiquement, la formation se situait aux frontières des musiques électroniques, mêlant allègrement le trip hop au break en passant par la drum'n'bass et le dub, avec plusieurs influences orientales.

Seb a eu un coup de cœur lorsque Robby, qu'il qualifie de « géo-trouve-tout musical », lui a fait découvrir la Cumbia. Comme Robby, Seb est lui aussi très investit dans l'association No Fate. Autre point commun : ils partagent le souhait de montrer au public de la musique électronique différente du son de teuf ou de boîte de nuit.

C'est tout naturellement que Seb et Robby ont créé Sono Gringo Sound Systema. Sous leurs platines, toutes les tendances du Global Beats défilent : cumbia, bail funk, kuduro, tropical bass, balkans beats, …

Après deux heures d'introduction musicale ensoleillée, le Club de la Rodia ouvre ses portes

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Le public peut alors découvrir le groupe Skip and Die.

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La chanteuse et ses musiciens font forte impression. Leur musique est rythmée et éclectique. Presque chaque chanson a un style différent : punk, rock, cumbia, pop, tropical bass, hip-hop, funk !

Skip and Die est issu d'une collaboration entre la chanteuse Sud-Africaine Catrarina Aimée Dahms et le producteur Jori Collignon.

Leur album « Riots in the Jungle », sortit en octobre dernier, est le fruit de nombreuses rencontres et collaborations. A l'image de leur musique, les paroles sont chantées en anglais, en afrikaans, en xhosa, en zulu, en espagnol et en portugais, formant un véritable melting pot musical.

Après le concert de Skip and Die, la soirée continue avec le live de Rafael Aragon au bar de la Rodia.

Son parcours musical lui a fait traverser de nombreux univers différents.

Rafael a commencé par apprendre le piano classique. Depuis son enfance, il a toujours baigné dans les musiques du monde.

Plus tard, il découvre les possibilités offertes par la musique électronique (machine, sampler, …)

Compositeur, il a toujours cherché à mélanger ces trois influences, dans un esprit « salsa électro ».

Lorsque le public a commencé à s'intéresser à la Cumbia, se fut pour Rafael une excellente surprise.

Il en a profité pour se positionner sur cette scène musicale.

Son live a la Rodia ce soir était irrésistible et entrainant ; le public, à peine remis du concert survolté de Skip and Die, a continué à danser jusqu'à la fermeture des portes !

Se voulant « citoyen du monde », Rafale Aragon a déjà joué un peu partout en Europe et en Amérique Latine, et souhaite continuer.

Il regrette toutefois une certaine frilosité des programmateurs, accentuée par l'aspect inclassable de sa musique.

La soirée fut un franc succès, le club de la Rodia était quasiment à guichet fermé.

C'est une belle récompense pour tous les passionnés et bénévoles qui ont osé chercher et promouvoir quelque chose de différent il y a quelques années.

Ci-dessous quelques photos et vidéos.


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