Cette semaine, l'association Sérious Road Trip Connexion Humanitaire Bisontine organise la huitième édition de son festival de soutien annuel.



Le but est de se faire connaître, d'offrir un spectacle accessible à tous, et de récolter des fonds.

Comme l'an dernier, ce sont les pépinières d'Avanne-Aveney qui accueillent l'évènement.

Le festival est très apprécié par le public qui est de plus en plus nombreux chaque année. Plus de 2000 visiteurs sont venus sur les quatre jours.

Au programme, du cirque, du théâtre et des concerts, avec des artistes venus de toute la France.

Le public peut aussi découvrir les actions de l'association avec une exposition photo et la projection d'un documentaire.

L'équipe du Serious Road Trip, est intervenue cette année au Kurdistan turc, avec l'aide de plusieurs partenaires :
- Mezopotamya egitim ve kültür dernegi (association mésopotamienne pour la culture et l'éduction)
- Mardin gençlik ve kültür denergi (maison des jeunes et de la culture aidée par l'état)
- Les Enfants de Sylvie.

Baptisée « Kurdi'Sirk », cette action a consisté en une formation de formateurs auprès d'une douzaine de jeunes volontaires à la maison des jeunes et de la culture du vieux Mardin.

Après une formation technique et pédagogique, les jeunes, accompagnés des 5 membres du Serious, ont effectué des ateliers dans plusieurs écoles de la région de Mardin.

Le spectacle « Les Cowboys du Far East » a également été présenté dans ces écoles et dans des villages alentours.

Une visite dans le quartier de Sulukule (Istanbul) a eu lieu pour clôturer le projet. Des ateliers et un spectacle ont été joués auprès des enfants restant encore aux abords du quartier aujourd'hui disparu.

Devant l'enthousiasme des enfants et des associations rencontrées sur place, l'équipe du Serious Road Trip a décidé d'y retourner en 2014, en apportant plus de matériel.

L'association prévoit également d'inviter à Besançon les membres de la Kültür Evi pour pouvoir pratiquer d'autres disciplines du cirque comme l'aérien ou l'acrobatie.

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Le Sérious Road Trip a également mené des actions en France, auprès du public en difficulté, avec l'ITEP de Luxeuil les Bains.

En 2014, plusieurs actions sont planifiées : des ateliers avec les enfants du CADA et de la CPH, une collaboration avec l'IME de Besançon, et la participation à la semaine de la solidarité, pendant laquelle plusieurs spectacles seront organisés au centre-ville de Besançon.

Le festival commence jeudi soir. L'édition 2013 a pour thème « super héros ». Le public, qui est invité à venir déguisé, découvre sur place une décoration très inspirée.

Le premier spectacle est une pièce burlesque du Théâtre des Valises, « In & Out ».

La pièce est un huis-clos extérieur, ayant pour unique décor une terrasse commune au bord d'une route.

M. Duncan et M. Kelin, les habitants des lieux, voient leur train-train quotidien bouleversé par l'arrivée de Marta.

C'était ce soir sa première représentation. Les habitués auront reconnu l'acteur Houari, qui jouait dans la pièce « Habibi, Mein Schatz ! » vue l'an dernier.

Ensuite, le public découvre deux numéros créés par Margaux, Guillaume, Gamgie et Moulla.

Cette équipe a bénéficiée d'une résidence de dix jours sous les chapiteaux du Sérious Road Trip.

Le premier est une installation interactive mêlant danse et vidéo.



Comme son nom l'indique, « Danse avec les ombres » réussi à rendre vivant ces ombres d'ordinaire si banales.

Le second est un spectacle de magie, ayant recours lui aussi à la vidéo.

Sous ses faux airs de magicien maladroit, Moulla réalise des tours très spectaculaires.

La trapéziste Mikaël, qui avait participé au cabaret de cirque l'an dernier, nous refait son numéro sous le grand chapiteau.

La soirée enchaîne ensuite avec « Tuiles », de Fred Teppe. Il nous présente un spectacle de jonglerie basé sur le détournement d'objets.

Tabourets, étendoir à linge, boîtes de chips, … abordent un comportement innatendu.

L'univers décalé et poétique de l'artiste trouve ses références dans les films de Jacques Tati et Pierre Etaix.

Le festival reprend vendredi soir avec le cabaret cirque décalé de « Freïkopf », de la compagnie éponyme.

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« Freikopf ! » vous embarque avec 3 personnages hauts en couleur, lui est un maniaque qui ne vit que par la rigidité dans ses prouesses.



Maladroite, son assistante voit mieux le monde à l'envers qu'à l'endroit. Entre eux deux, évolue un électron libre prêt à toutes les folies pour assurer le bon déroulement du spectacle.

Ensuite, le public peut découvrir le film documentaire relatant l'histoire du projet « KurdiSirk », mené en février par le Sérious Road Trip.

Le festival continue avec « Szafa », de la compagnie Uma Vieniqua.

Ce spectacle même nouvelles technologies (vidéo projection d'animation stop-motion) et spectacle vivant (jonglage, manipulation d'objets et expression corporelle).

La soirée se termine par le concert du trio Zawia.

A l'origine, le groupe était formé par l'auteur et le compositeur du groupe Shankara Gna accompagné d'un percussionniste.

A la fin de l'année 2011, les deux leaders du groupe décident de changer de cap et forment le trio Zawia, perpétuant la tradition de la musique Gnawa en la fusionnant avec des tendances rock-reggae.

Un son fiévreux qui émerge d'une complicité entre la rythmique regnarock (rock reggae gnawa) et le chant engagé de la tradition transe gnawi.

Un esprit qui rend hommage à tous les troubadours dont la musique est leur territoire....

Zawia tourne en formule electro ou acoustique, et fait « transer » les foules.

Samedi, le festival reprend en début d'après-midi avec des ateliers d'initiation au cirque pour petits et grands.



Les spectacles commencent ensuite avec le Cirque Rouage qui joue sa pièce de théâtre « Truc et Muche » sous le grand chapiteau.

Sur scène, deux « grands » restés en enfance voient leur existence paisible et insousciente rattrapée par l'âge adulte… mais leur âme d'enfant n'a pas dit son dernier mot…

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Le très attendu cabaret de cirque arrive ensuite. Ce sont les « plage garçons » qui occupent la place de M. Loyal. Pour tenir le rôle de M. Loyal, les Crounards ont cédé la place aux Plage Garçons.

Il faut dire que l'un des deux Crounards est retenu en otage en Afghanistan, ce qui nous vaudra une intervention émouvante de son compère revenu sain et sauf !

De nombreux numéros de cirque sélectionnés dans différentes disciplines vont s'enchaîner :

- Sylvestre (mât chinois),

- Le golfeur (humour),

- Mickaël (trapèze),

- Chaise et bretelles (équilibre),

- Dolorès et Blade (lancer de couteaux),

- Dirty Casting (Jonglerie).

La soirée débute ensuite avec un concert un peu particulier, la « strange enquête ».

A la façon d'un album concept, le concert est un assortiment de plusieurs petites histoires, d'anecdotes tranchantes, qui se déroulent toutes dans le cadre d'une petite ville industrielle en déclin.

Composé de Jérôme « Détective Grifter » Pinel au micro, et de Manuel « Cordacier » Mouret à la contrebasse, ce projet propose un savant mélange à mi-chemin entre la chanson, et le slam, le tout sur des riffs acérés ou des boucles hypnotiques de contrebasse.



Le public sort du chapiteau et retient son souffle pour « Poussière, une performance poétique à grande hauteur ».

La performance sera renouvelée dimanche, en plein jour.

Accompagné en musique par un trompettiste et une chanteuse, un funambule va marcher sur un fil tendu d'un chapiteau à l'autre.

Le festival continue dans l'univers de la boxe avec « Gaspard », de la compagnie Toi d'abord.

Seul au milieu du ring, Gaspard nous raconte son histoire, comment il est devenu champion toutes catégories de boxe tarantaise.

Ce one man show clownesque, librement inspiré du film Rocky Balboa, nous fait découvrir toutes les facettes de ce sport méconnu.

On enchaîne avec le spectacle « Entre le Zist et le Geste », de la compagnie Content Pour Peu, qui nous balade entre cirque acrobatique et burlesque.

La soirée se termine avec le concert théâtralisé des Chiens de la Casse.

Si le groupe est composé de cinq artistes aujourd'hui, la représentation de ce soir se fera par le trio originel qui l'a créé : Panxo, Jean-Michel Sittler dit Gabi et Catherine Fornal.

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Sur scène, le groupe cherche « un état de survie musicale » avec les dangers de l'improvisation. Leurs références musicales : Young Gods, Fantazio, a Band of buriers, Arvo Part, Dead Kennedys et leurs influences théâtrales : Tadeusz Kantor et 20 ans de théâtre de rue.



Le festival se termine dimanche. Comme la veille, l'après-midi débute par un atelier d'initiation au cirque.

Ensuite, sous le chapiteau on retrouve une nouvelle version du petit chaperon rouge par la compagnie La Carotte.

Intitulé « STOP ! Ca conte pour du beurre », le spectacle est jubilatoire à tous niveaux.

Parodiant tour à tour l'univers du conte, de l'enfance, du spectacle vivant, et la société en général, les trois actrices nous offrent presque une heure de fou-rire ininterrompu

L'après-midi se poursuit avec le « CabarHéhéhé » du collectif « Hifhifhif ».

Une joyeuse bande de touche-à-tout – clown, cirque, théâtre, musique, magie, danse – nous offrent un spectacle détonant auquel même le décor ne résiste pas.

Les jongleurs de Dirty Casting, qui avaient fait forte impression la veille, nous refont leur numéro.

L'honneur de clôturer le festival revient à « l'Homme s'entête ».

Sur scène, les musiciens et chanteurs de ce groupe de chanson française nous font les « quatre sans cous » pour le plus grand bonheur de nos oreilles.



Le succès du festival Sérious Road Trip se confirme encore cette année avec une affluence record.

Ci-dessous retrouvez toutes les photos et vidéos.