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Emergences - 06/06/2014 - Besançon

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Pour la septième année consécutive, le festival Emergences, organisé par la ville de Besançon, met à l'honneur la jeune création dans le domaine du théâtre et des musiques actuelles.

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Les compagnies de théâtre sélectionnées ont pu bénéficier d'un accompagnement de la ville et des moyens du Centre Dramatique National Besançon Franche-Comté, de la Scène Nationale de Besançon et du Théâtre de l'Espace pour préparer leurs pièces.

La Rodia a également apporté sa pierre à l'édifice en offrant une résidence et un concert pour le duo franco-américain Sorg et Napoléon Maddox, et le VJ Ease.

La programmation et l'organisation des autres concerts ont été confiées au collectif « Le Consortium » et ses associations adhérentes, ainsi qu'à l'association Le Bastion.

Ce sont le Maquis, le Bar de l'U et les Passagers du Zinc, trois cafés-concerts de la ville, lieux emblématiques de la culture alternative, qui ont été choisis pour accueillir ces concerts, ainsi que le Café International, mis à disposition par le CROUS.

Le collectif « Le Consortium » a été créé au printemps 2012 par les associations qui organisent bénévolement des concerts, des festivals, et proposent des émissions de radio à Besançon depuis plus de dix ans : Uppertone, Le Citron Vert, Mighty Worm, Attila, No Fate, Le Club de Gym, Lunarmouth, Vouhvoue, Dans l'Œil, Underpolis.

En 2013 cinq associations de plus ont rejoint le Consortium : Le Thé Chaud, 1DSens, COGIP, Topaz Prod, et Visual Break.

Plusieurs personnes et artistes qui soutiennent les cultures alternatives sont également membres du Consortium, dont le créateur de ce site Internet, Rémy Lucas.

Le Consortium réunit ainsi plusieurs générations d'acteurs qui couvrent l'ensemble des styles artistiques des musiques actuelles : reggae, hip-hop, électro, rock, chanson française…

Partageant leurs expériences, les associations ont constaté qu'elles rencontraient toutes les mêmes difficultés : pénurie de lieux de diffusion pour organiser des concerts, grande difficulté de rentabiliser les soirées, contraintes administratives de plus en plus fortes, disparition de plusieurs festivals comme l'Herbe en Zik, Electroclique, le Festival des Echanges Urbains, …

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L'objet du Consortium est de se faire le porte-parole du secteur associatif des musiques actuelles, notamment auprès des institutions publiques et des collectivités locales. Son objectif est également de trouver une solution durable aux difficultés que rencontrent les acteurs de terrain.

Le principal cheval de bataille du projet est l'ouverture d'un lieu de diffusion de jauge intermédiaire entre un café-concert et la Rodia dédié au secteur associatif des musiques actuelles. Ce lieu de diffusion "clé en main" permettrait aux associations de programmer régulièrement dans une salle adaptée à leur activité.

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En parallèle à cette démarche de longue haleine, Le Consortium participe aux réflexions de fond sur les musiques actuelles et la vie associative avec les collectivités locales.

A noter également, la participation du collectif « Ensemble Limitons les Risques » qui a fourni gratuitement un kit de prévention des risques pour chaque concert d'Emergences.

Le festival démarre lundi 2 juin, avec le concert des Affranchistes au Café International.

C'est l'association Topaz Prod, qui a rejoint le collectif « Le Consortium » il y a un an, qui a sélectionné ce groupe. Les bénévoles de Topaz Prod font la promotion du rock francophone indépendant en assurant la promotion, la diffusion et la programmation des groupes locaux.

Les Affranchistes est un groupe de « punky swing » français fondé en juin 2012 par trois musiciens expérimentés.

Thomas, au chant et à la guitare, qui joue également dans le groupe de métal-fusion « Troides Priamus Hecuba ».

Ludo, au chant et à la basse, qui joue aussi dans le groupe de dark-bass « Logre ».

Greg, à la batterie, qui joue également dans le groupe de pop-rock « No…vice » et aussi dans « Logre ».

Les trois compères se connaissent depuis plus de 15 ans, et ont joués ensemble ou séparément dans de nombreux groupes amateurs.

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Les Affranchistes est leur premier groupe professionnel.

« On cherchait à faire quelque chose de plus grand public, plus festif, une sorte de chanson costaude ou de swing musclé punk » m'explique Ludo.

« On a créé le groupe à l'ancienne : après seulement trois répétitions on a enchainé les concerts ; en deux ans nous avons presque fait une centaine de dates. »

« A l'origine on ne faisait que des reprises, puis nous avons commencé à écrire nos propres chansons, et nous avons enregistré notre premier album en une journée, entre deux dates. »

Baptisé « Fin de l'Omerta », il a été autoproduit en CD en mars 2013.

Ce soir au café international, le groupe a fait forte impression. Festif, entrainant et percutant, il est difficile de ne pas se laisser entraîner par le punk français efficace des Affranchistes.

Le groupe a été rejoint sur scène par le trompettiste Barrio Populo le temps d'une chanson, et par la chanteuse Maggy Bolle pour une reprise.

« Nous venons de terminer notre deuxième album "Opération Terroiriste" qui va sortir le 9 juin ».

Il comporte 13 titres, et a été enregistré en studio avec plusieurs artistes invités. Ce soir, le public pouvait le découvrir et l'acquérir en exclusivité

« Si nous avions rencontrés Maggy Bolle une semaine plus tôt, on aurait pu enregistrer une chanson avec elle – ce sera pour le prochain album ! »

Ce deuxième opus a lui aussi été produit de façon indépendante. Tout le problème pour les artistes est de trouver un bon réseau de distribution.

« Avec certaines grandes enseignes, le public paierait le disque deux fois plus cher et nous ne toucherions même pas 10% du prix de vente ! »

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« Nous essayons de trouver des petits points de ventes indépendants, nous vendons principalement nos disques en tournée, par correspondance et aussi en numérique ».

Les Affranchistes repartent sur les routes de France, ils ont une dizaine de dates pour le mois de juin. Toutes les infos sont sur leur site Internet

Emergences continue mardi avec la première représentation de « Edouard II – Première Etape » de la compagnie Ring-Théâtre au Centre Dramatique National Besançon Franche-Comté.

Comme son titre l'indique, cette pièce est la première étape d'un projet ambitieux, une relecture moderne et caustique de la pièce de Christopher Marlowe, avec quatorze acteurs sur scène.

Avant le début de la représentation, les acteurs et des représentants de la Coordination des Intermittents et Précaires (CIP) de Franche Comté – prennent la parole.

Ce printemps 2014 s'achève dans un contexte difficile pour la culture avec la nouvelle réforme de l'UNEDIC, et au vu des nombreuses idées reçues quelques précisions sont nécessaires.

Il convient d'abord de rappeler qu'être intermittent du spectacle n'est pas un statut privilégié.

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Les métiers du spectacle se caractérisent par une précarité extrême, un intermittent devant accumuler de nombreux contrats de travails dont la durée moyenne ne dépasse pas quelques jours, avec une multitude d'employeurs différents. Le régime d'assurance chômage spécifique mis en place est là pour tenir compte de cette particularité.

L'idée selon laquelle un intermittent toucherait un salaire complet en ne travaillant que 507 heures par an est fausse. Tout simplement parce qu'un intermittent effectue de nombreuses heures de travail non rémunérées.

En effet, les musiciens et acteurs ne sont la plupart du temps payés uniquement lorsqu'ils sont sur scène, toutes les heures de travail consacrées à l'écriture et aux répétitions ne sont tout simplement pas prises en compte.

De même, il arrive que les temps de déplacements entre deux villes où les intermittents se produisent ne soient pas pris en compte.

Autre aspect des choses : artistes et techniciens du spectacle sont régulièrement sollicités pour apporter leur soutien à des œuvres de charité, à des associations, à des festivals en difficulté… ce qui les conduits à travailler sans être payés.

Cette situation fait que de nombreux artistes et techniciens, qui travaillent toute l'année, n'arrivent pas à avoir ces fameuses 507 heures payées, et ne sont donc pas indemnisés. Sur 250.000 intermittents du spectacle, à peine plus de 100.000 sont indemnisés.

Une autre idée reçue est que ce régime est un gouffre pour l'assurance chômage. C'est tout simplement faux : la réalité est que les intermittents représentent 3,5% des chômeurs indemnisés, et perçoivent 3,4% des indemnités.

Il faut être conscient que sans les intermittents, de nombreux spectacles, concerts, pièces de théâtre, festivals, films, disparaitraient, et les places pour les évènements culturels qui survivraient seraient hors de prix.

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La pièce est suivie d'un concert de hip-hop au bar Le Maquis. C'est le collectif Thérapie de l'association Le Thé Chaud, adhérente du Consortium, qui a sélectionné le duo Dipso et Saï, et Vronx.

Dipso et Saï sont deux jeunes francs-comtois qui rappent depuis 4 ans.

Ils se sont rencontrés il y a deux ans et ont commencé à travailler ensemble quelques morceaux à la maison.

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Les deux amis sont des membres fondateurs du collectif « Thérapie », qui est en quelque sorte la branche hiphop du « Thé Chaud », association de musique électronique.

C'est d'ailleurs Jeff The Fool, un artiste du Thé Chaud, qui est leur DJ et beatmaker.

Leur projet commençant à être aboutit, ils ont décidés de le présenter au public, d'abord en se produisant sur scène dans les cafés-concerts de Besançon, puis en sortant des faces A sur des productions d'autres artistes suisses et jurassiens avec qui ils collaborent.

Il faut dire qu'en plus d'êtres nombreux et motivés, les membres du Thé Chaud cumulent les talents : MC, DJ, livers, beatmakers, mais aussi graphistes, organisateurs de concerts et producteurs de disques.

Jouer un mardi soir n'est pas facile, mais le Maquis est rempli de monde, preuve de l'intérêt que suscitent ces nouveaux artistes.

C'est une tradition dans le monde du hiphop, quand quelqu'un joue il fait venir des invités et ce soir le concert de Dipso et Saï s'est terminé avec « la Bande Sonore ».

La deuxième partie de la soirée met à l'honneur Vronx, du crew marseillais « Les Crevars ».

Vronx vient d'emménager en Franche-Comté et il a rencontré Saï, qui l'a mis en relation avec la scène hiphop locale, avec qui il a commencé à collaborer.

Vronx fait de la musique depuis qu'il est enfant, il a commencé par la batterie, avant de s'orienter vers le hiphop.

« Ça fait 15 ans que je rappe ; je chante et j'écris moi-même mes textes ; j'ai déjà joué dans plus de 200 concerts et je viens d'enregistrer un album. »

Intitulé « Les Crevards tapent l'incruste », l'album est téléchargeable gratuitement sur Internet

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Vronx est en train de préparer une nouvelle mixtape, un EP est aussi dans les cartons, affaire à suivre !

Autre tradition du hiphop, le concert s'est terminé en « open mic » dans une ambiance survoltée !

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Mercredi, après la deuxième représentation de « Edouard II, 1ière étape », c'est la Rodia qui accueillait le concert de deuxième partie de soirée, avec Sorg et Napoléon Maddox.

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Si Léo, alias Sorg, est beatmaker et producteur depuis 2006 il a commencé la musique bien avant, d'abord par de la guitare, puis par le DJing, avant d'arriver à la MAO.

La carrière de Léo dans le hiphop a débuté par la production d'instrus pour des rappeurs, ensuite sous le pseudonyme de Sorg il a créé son projet solo, dans un esprit hiphop-électro instrumental.

Ce projet a donné naissance à deux EP, « PREFACE » et « 16 DIAMONDS »

Napoléon Maddox quant à lui, est un chanteur compositeur originaire de Cincinnati dans l'Ohio. S'il s'est investi dans plusieurs projets hiphop et jazz, c'est avec son groupe « Is What ?! » qu'il est le plus connu du public.

Ce n'est pas la première fois que le public français a pu voir l'artiste américain sur scène.

« Mon premier live en France date de 2006 avec Is What, et je suis revenu régulièrement en France ensuite. J'apprécie la politique culturelle en France, le public français a la chance de pouvoir découvrir de nombreux artistes »

La rencontre entre Sorg et Napoléon Maddox a commencée par un simple email.

Sorg : « Je voulais une sonorité anglophone sur mes productions, j'ai contacté quelques personnes que je connaissais et que j'appréciais, dont Napoléon Maddox parce qu'il avait déjà collaboré avec Lilea Narrative sur un morceau. »

Napoléon : « Il y a deux ans, j'ai reçu un email de Sorg qui m'a demandé d'écrire un texte pour son instru. J'ai écouté, j'ai beaucoup aimé sa musique et j'ai accepté. »

Les deux artistes ont collaboré à distance pour produire un premier morceau, puis ils ont décidés de se retrouver en France pour jouer ensemble et construire un EP commun baptisé « Ribbon Razzors », qui vient de sortir au mois de mars.

Napoléon : « Ce que j'apprécie dans la musique de Sorg c'est l'énergie et sa texture spécifique, avec des influences multiples. Le son de Sorg n'est pas spécifique à une époque, c'est quelque chose qui ne se démodera pas rapidement et qui va rester. »

Sorg : « C'est une très bonne opportunité pour moi, nous nous apprécions mutuellement, ça va aller plus loin c'est sûr ! »

En juin, les deux artistes vont faire une tournée à Besançon, Dijon, Lyon et Chambéry. Une autre tournée est prévue en octobre, et un nouvel EP pour 2015.

Ce soir à la Rodia, Sorg et Napoléon n'étaient pas seuls sur scène. Derrière le rideau, le VJ Ease était aux commandes.

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Graphiste et VJ dans le collectif « wood », Ease fait de la vidéo depuis 10 ans.

« J'avais réalisé quelques pochettes de disques pour Sorg, Cotton Claw et Fulgeance. Sorg m'a contacté pour que je fasse le VJing de son concert à la Rodia. »

« Mon idée est de suivre la scène musicale et de porter un regard un peu plus "âgé". C'était la première fois que je voyais Napoléon Maddox en concert, c'était fantastique. L'idée de ce projet vidéo, c'est de pas vraiment mettre en avant la vidéo, mais de laisser la place à la musique ; c'est-à-dire accompagner le concert comme le ferais un ingénieur lumière, avec un show vidéo relativement sobre. »

Sur scène, Ease a réussi sa mission : coller parfaitement à la musique et à l'ambiance.

« Organisé dans le cadre du festival Emergences, pour ce concert nous avons pu bénéficier tous les trois d'une résidence de quelques jours à la Rodia qui fut très utile pour préparer le show. »

A noter également, la présence de DJ Menas pour animer le bar avant et après le concert.

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Jeudi, le théâtre de la Scène Nationale de Besançon accueille la représentation de la pièce « Le Locataire » de la Tide Compagny.

Sur scène, trois acteurs donnent vie à une histoire de couple, avec une vision particulière… Les deux acteurs incarnant le couple sont muets, seul le troisième, qui personnifie la conscience de l'homme, parle au public.

Un décor épuré et un éclairage subtil renforcent l'ambiance originale de cette pièce.

Le concert de deuxième partie de soirée a lieu à deux pas du théâtre, au Bar l'U.

C'est l'association le Bastion, qui depuis 30 ans permet à de nombreux groupes de musique de répéter et de se perfectionner, qui a sélectionné le duo Vyryl.

Sur scène, Anne à la batterie et Phil au synthé et au chant, qui revendiquent sans complexe des influences new-wave, post-punk et eurodance des années 90.

« Nous avons créé VYRYL pour produire un son électro très facile d'accès, notre but est que les gens s'éclatent en concert ! »

C'est après avoir joué tous les deux dans d'autres groupes que les deux artistes ont monté ce projet avec une volonté de renouer avec l'esprit festif de la musique.

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Anne : « J'ai été la batteuse du groupe de pop énervée "Tennisoap" pendant 7 ans ; le groupe s'est arrêté il y a deux ans. Peu de temps après, Phil m'a proposé des morceaux, ça m'a plu et Vyryl a vu le jour. »

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Phil : « J'ai joué du clavier et des machines dans le groupe "Goah Sativa" (fusion), puis dans "Tensuo" (électro-rock). Tensuo a disparu alors qu'il me restait des morceaux que j'avais préparés dans mon ordinateur. Je les ai montrés à Anne, et voilà ! »

« Notre premier concert a eu lieu il y a tout juste un an, nous avons joué au festival du Chien à Plumes, à la Rodia, au festival de Bourges, au Rolling Saône, à la Vapeur à Dijon et bien sûr aux PDZ. Nous avons sorti en autoproduction notre premier EP baptisé "Velu" l'an dernier. »

Le concert de Vyryl est effectivement très efficace, mêlant le son électro-rock d'aujourd'hui à des références aux années 1990. Pendant une heure, le Bar de l'U est en mode dancefloor !

Vyryl va se produire au FIMU ce dimanche, et au festival de la Paille le 1ier aout.

« Nous voulons aussi sortir un deuxième EP 4 ou 5 titres, mais cette fois ci via un label. »

Vendredi, le Théâtre de l'Espace accueille la représentation de « Sous Vide », la pièce de Projet D.

Quoi de plus naturel de que venir au monde ?

Mais dans notre société moderne, la grossesse et la naissance sont médicalisées à outrance, et ensuite l'éducation des enfants est réalisée avec un formatage socioculturel prononcé.

A partir de ce constat, les six artistes de Projet D ont construit un spectacle original, parfois comique parfois dérangeant, où le décor et les adultes vont et viennent sur des roulettes, tandis que les bébés, incarnés par des marionnettes, finiront par se révolter.

Comme leur nom l'indique, les artistes sont des adeptes du système D, et avec peu de moyens ils ont réussi à produire de véritables effets spéciaux sur scène.

Emergences se termine avec les concerts de Dead Ramones et Beyond Alpha 9 aux Passagers du Zinc.

Ces deux groupes aux univers new wave / post punk ont étés proposés par le Club de Gym, une des associations fondatrices du Consortium.

Crée en 2010, l'association Le Club de Gym s'est d'abord spécialisée dans la programmation de concerts rock et noise à Besançon, en collaboration avec d'autres associations comme Vouhvoue, Chifoumi ou la Dernière Tranche.

Puis en 2011, le Club de Gym lance son festival Papiers Raclés - Rock, Posters, Art - avec All Over (atelier de sérigraphie Lyonnais) et Supersenor (atelier de sérigraphie et de microédition à Besançon).

En 2012 et 2013 le festival se poursuit et investit maintenant beaucoup de lieux culturels bisontins.

L'édition 2014 aura lieu de fin octobre à fin novembre.

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Beyond Alpha 9 a vu le jour en novembre 2013, et si deux titres sont déjà disponibles sur Youtube (« Wasted land » et « Death reich »), ce soir aux Passagers du Zinc c'est leur premier concert.

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Les quatre musiciens sont originaires de Besançon et Montbéliard et ont tous des parcours différents :

Jynn, chanteur et guitariste, jouait avant dans le groupe post-punk / new-wave « The Dagger Dates » ; sur scène il gère également la boîte à rythme.

Ju, guitariste, faisait partie du groupe de stoner « Blood for Navajos », puis il a eu envie de s'orienter vers autre chose.

Charline joue de la basse depuis 8 ans, et fait partie du groupe de noise « Cera Alba ».

Pierrot, au synthétiseur, a une formation de piano classique.

Beyond Alpha 9 puise son inspiration dans l'esprit new wave et électro indus des années 80, avec des groupes comme « Sisters of Mercy », « The Cure », « Joy Division », « The Toys », « The Soft Moon », « The Neon Judgment »

Le groupe a plusieurs projets pour la rentrée avec un concert au Pinky Bar et quelques nouveaux titres, et peut être un EP pour 2015.

Dead Ramones arrive ensuite sur scène pour la deuxième partie du concert.

Début 2012, trois amis fondent le groupe.

Michel, à la batterie, qui joue de la musique depuis le collège.

Antoine, à la guitare ; il avait commencé la musique par la basse et a joué dans quelques groupes comme « Gorilla Gripping » « Rougeot Use »

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Et enfin, Doriane, chanteuse et bassiste, c'est le premier groupe dans lequel elle joue.

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A l'origine les Dead Ramones avaient un son orienté garage, puis ils ont progressivement évolués vers la new-wave.

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Ils ont déjà fait une quarantaine de concerts en France, en Allemagne, en Suisse et aussi en Espagne, pays où ils ont tourné avec le groupe « Malaise ».

L'an dernier Dead Ramones a sorti un 45T baptisé « Eagle of the Road ».

Un autre split 45T va sortir, l'autre face comportera des titres de « The Sioux », un groupe punk rock de Metz.

Le groupe va jouer bientôt à Nancy, Fribourg, et sur la scène du Bastion pour la fête de la musique de Besançon.

Toutes les autres dates sont sur leur page facebook.

Les PDZ étaient noirs de monde et le public conquis.

Voici le moment de conclure.

Emergences ne s'est pas contenté de mettre en avant et de donner des moyens aux nouveaux projets artistiques locaux.

Ce festival a offert au public toute la semaine des pièces de théâtre accessibles avec des places à 5€, et les entrées gratuites pour les concerts.

Enfin, le format choisi, utilisant les espaces culturels de la ville et du centre avec deux spectacles par soir, en font un évènement convivial, à taille humaine.

Ci-dessous, vous trouverez toutes les photos et les vidéos des concerts.


Les Affranchistes
Punky Swing
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Le Bastion
Association / Locaux de répétition
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Beyond Alpha 9
New wave
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Le Thé Chaud
Association musicale
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Dead Ramones
New wave
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Dipso et Saï
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Le Maquis
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Les Passagers du Zinc
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Vronx
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