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Emergences - 05/06/2015 - Besançon

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Du 1ier au 5 juin 2015, le festival Emergences, organisé par la Ville de Besançon, met à l'honneur les nouvelles créations artistiques dans différentes disciplines du spectacle vivant : cirque, théâtre, musique. Pour la 3ième année consécutive c'est le collectif Le Consortium qui assure la coordination des concerts de deuxième partie de soirée, en lien avec les associations de musique actuelles qui font vibrer Besançon.

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Comme en 2013 et en 2014, je vous propose un reportage complet sur le festival, avec des photos et des vidéos des concerts.

Le festival est inauguré au Théâtre de l'Espace, avec la première étape de création de la pièce « Anën Mapu ». Mêlant théâtre et arts du cirque, les deux comédiens sur scène mettent en lumière l'opposition entre deux visions du monde.

Quoi de plus trivial, de plus évident que la notion de temps qui passe ? Pourtant, ce mot en apparence si banal est très difficile à traduire dans les langues indigènes.

Avec Newton puis Einstein, avec nos horloges, nos ordinateurs, nos téléphones et GPS, nous sommes persuadés d'avoir cerné précisément ce qu'est le temps, pourtant la perception occidentale du temps est loin d'être universelle.

« Est-ce possible de vivre sans notre temps et d'en expérimenter une autre forme ? » Voici la question posée par les deux auteurs et comédiens de la Compagnie Ordinaire d'Exception, José Cordova et Julien Cramillet. Leur réponse est construite autour de leur passion commune pour les cordes et les aériens, et nourrie par leurs univers culturels, José venant du Chili et Julien de France.

La soirée continue en musique avec Felipe alias DJ Menas qui propose au public une sélection de disques évoquant la rencontre entre les cultures occidentales et l'Amérique du Sud.

Les parents de Felipe ont dû quitter le Chili pour échapper à la dictature de Pinochet, pour s'installer en France, où il est né.

Felipe a commencé la musique en jouant de la flûte de pan et des percussions dans des groupes traditionnels chiliens avec sa famille et des amis. « Ca m'a permis d'avoir une bonne oreille et le sens du rythme »

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Puis, grâce à des amis, il découvre le hip-hop, le DJing et le scratch. « Ça a été un déclic pour moi, je me suis dit : il faut que je fasse ça ! »

Sous le pseudonyme de DJ Menas il se lance. Il ne tarde pas à faire plusieurs concerts avec des amis MC, et organise même des soirées « open mic » à la Cour des Miracles.

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Felipe n'a pas pour autant abandonné ses premières amours musicales, au contraire : il joue dans le groupe de salsa Matanzas, et aussi dans le groupe de musique moldave modernisée Vika Mahu.

Régulièrement, il collabore avec d'autres groupes de musique en tant qu'invité ou pour des featurings.

L'artiste s'intéresse aussi à l'éducation musicale et à la technique : il travaille comme enseignant au CAEM de Planoise, il a monté une cabine studio pour MC dans la maison de quartier de Montrapon, et est également technicien son. « Ça me permet de maitriser tous les aspects de la musique ; en plus comme j'aime bien travailler avec d'autres artistes je peux leur donner des coups de main à la fois au niveau musical et au niveau technique »

Le festival reprend mardi avec la restitution du travail des élèves du 3ième cycle du C.R.R., en partenariat avec le C.D.N..

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La troupe d'étudiants a choisi de mettre en scène la pièce « Via Negativa » d'Eugène Durif, en jouant avec les différents volumes de l'espace extérieur de l'esplanade devant le théâtre. Cinq cobayes viennent tester un antidépresseur dans le cadre d'une expérience sous la tutelle d'un psychiatre et de la responsable marketing d'un laboratoire pharmaceutique.

Chacun tente d'arriver à ses fins sous le regard amusé du jardinier de la propriété. Dans cette pièce déjantée menée tambour battant, les plus fous ne sont pas ceux que l'on croit. Les élèves ont su habilement exploiter les espaces extérieurs pour faire vivre au public une expérience théâtrale originale, immersive et interactive.

Emergences continue en musique au Café International avec deux groupes proposés par l'association 1D Sens.

C'est Jahça qui commence.

Le chanteur et leader du groupe a fait ses débuts dans l'univers du hiphop comme danseur, au collège. Puis il s'est intéressé à l'aspect musical de ce courant artistique.

« C'est l'écriture qui m'a d'abord attiré, le gout de la scène m'est venu plus tard. J'ai commencé à écrire il y a six ans, puis je suis monté sur scène la première fois deux ans plus tard, en prenant le micro pour improviser dans des sessions open mic. »

« Depuis un an j'ai franchi un cap supplémentaire, je monte sur scène pour chanter mes propres compositions. »

L'artiste chante en français, et il s'intéresse notamment à la fusion entre le jazz et le hiphop.

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« J'ai eu la motivation de faire mes études et de travailler en alternance dans plusieurs villes de l'Est de la France, du coup j'ai pu tisser des liens avec des artistes de différents univers. »

« Jahça, c'est mon blaze qui regroupe plusieurs projet musicaux dont la production d'un EP 4 titres baptisé A.G.O, qui est disponible gratuitement en téléchargement. A.G.O est le fruit d'une collaboration avec le beatmaker Jay beat, le DJ Dudy et ma sœur Camélia Kdah. »

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« En parallèle, sur scène je me produit avec des musiciens, la plupart issus de la scène Jazz. »

C'est cette formation que le public a pu découvrir ce soir, avec Achille à la batterie, Gaétan au saxophone, Bastien à la basse et Arnaud à la guitare.

Jahça jouera prochainement à la Marchaux Freeride le 13 juin, et au Yard de Rencontres et Racines.

L'artiste travaille également sur de nouveaux titres, avec peut être la sortie d'un deuxième EP ou d'un album.

La soirée continue avec Green Shop. Le public bisontin avait pu découvrir ce nouveau projet début 2013.

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Créé à l'initiative de José Shungu, Green Shop réuni de nombreux artistes d'ici et d'ailleurs : Zo, Aurélien Dudon, Greg Culas, Claudio Ibarra, et les Mystically en invitées spéciales.

Le groupe a sorti son premier album, baptisé « Kinshasoul », enregistré en collaboration avec Jean-Marc Blanc, Boris Pauthier, Sandro Quispe Cardenas, Damien Groleau, le MC d'Oakland Raashan Ahmad et DJ Atom de C2C.

Investit depuis de nombreuses années dans des projets musicaux et associatifs, José a un don pour fédérer les gens autour de lui. Il a commencé avec le groupe de hiphop « Artiste Réaliste » puis « la Cédille », ensuite il a créé l'association ATTILA et a programmé pendant plusieurs années le Festival des Echanges Urbains.

Plus récemment, il a collaboré pendant une année avec la Rodia en tant qu'artiste associé en 2011 ; il s'est aussi occupé de la programmation du Café-Concert « Le Maquis », bien connu des bisontins. Aujourd'hui il a repris cette activité de programmation au café « La Fontaine », place de la révolution à Besançon.

Ce soir, après avoir enchaîné plusieurs dates, Green Shop propose au public un concert spécial où plusieurs artistes invités sont montés sur scène, le temps d'une chanson :
- Damien Groleau (flûte traversière)
- Naty (chant)
- John Sigwalt (guitare électro-acoustique + chant)
- DJ Menas (percussions et beat box)
- Moon (chant / open mic)

Le concert s'est terminé avec plusieurs improvisations et une session open mic.

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Green Shop se produira prochainement le 21 juin à la fête de la musique de Poligny avec Promo Degel, et ensuite arrêtera les tournées pour travailler sur son deuxième album, dont la sortie est prévue au printemps 2016.

Comme le premier, celui-ci sera chanté en français, mais sa sonorité évoluera du côté de l'électro-soul.

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Le festival reprend mercredi au C.D.N. avec « Tableaux de Weil », une pièce mise en scène par Irène Bonnaud à partir des textes de Violaine Schwartz, jouée par vingt étudiants du DEUST Théâtre de l'Université de Franche-Comté.

A l'origine du projet, Violaine Schwartz, auteur associée au C.D.N., est allée à la rencontre d'ex-ouvrières du textile ayant travaillé chez Weil à Besançon, à différentes époques allant de 1950 jusqu'à 1995, année où l'usine a fermée définitivement ses portes.

Les spectateurs (re)découvrent un univers aujourd'hui disparu : le travail à la chaîne dans l'industrie en France.

Les acteurs, qui sont tous trop jeunes pour avoir connu cette époque, ont fait un travail remarquable. Leur jeu est touchant et sonne juste.

Sur scène, la vie quotidienne des ouvrières renaît, avec leurs joies, leurs peines. L'obligation de travailler à 14 ans et la dureté du travail dans la chaleur et le bruit contraste avec l'insouciance des années yéyé. Les luttes sociales et l'émancipation des individu(e)s porteurs d'espoir laissent la place au dur retour à la normale.

Les années passent... Des ouvrières partent, d'autres arrivent, quelques-unes restent plusieurs dizaines d'années et font partie de la mémoire de l'usine.

Arrive les délocalisations, puis l'entreprise disparait.

« J'ai vu à la TV un reportage sur l'usine qui s'est effondré au Bangladesh, j'ai reconnu les machines, c'était nos machines ! »

Les anciennes ouvrières se rappellent… leurs souvenirs sont mitigés.

« C'était très dur, on travaillait dans le bruit, dans la chaleur, il y avait parfois des accidents, et il y avait ce contremaître qui nous criaient dessus tout le temps ! »

« Mais il y avait de bon moments aussi, il y avait les copines, pendant la pause on pouvait fabriquer nos propres vêtements avec les chutes de tissus. »

« Aujourd'hui l'usine n'existe plus. Les bâtiments ont été rachetés pour un euro symbolique par la ville et ont été rasés. On a travaillé là-bas pendant des années et il ne reste plus rien, il ne reste plus rien de notre passé. »

Ces « Tableaux de Weil » annoncent la création en novembre 2015 de « Comment on freine ? » de Violaine Schwartz, mis en scène par Irène Bonnaud ; ils seront en tournée à l'automne 2015 (si vous voulez programmer la pièce, contactez Gilles Perrault au 03 81 88 90 75 ou via gilles.perrault @ cdn-besancon.fr)

C'est ensuite la compagnie L'individu qui nous propose, dans le cadre intimiste de la cave du C.D.N., l'interprétation de la pièce « Le Marin » de Fernando Pessoa.

La mise en scène est minimaliste. Trois sœurs passent la nuit à veiller la quatrième, qui est morte. Vêtues de noir et immobiles dans la pénombre, toute l'attention des spectateurs est portée sur les visages et les mains des actrices.

Les trois sœurs vont passer la nuit à évoquer leurs souvenirs d'enfance, jusqu'à ce que l'une d'entre elles se mette à raconter un rêve captivant, dont le héros est un marin.

Le récit du rêve sera prétexte à de nombreuses interrogations métaphysiques, jusqu'à ce que le jour se lève.

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Cette pièce est un défi pour les acteurs, relevé ce soir haut la main.

L'émotion très forte, associée à la mise en scène minimaliste, fait naître dans la tête de chaque spectateur les images correspondant au récit. On aurait pu craindre que cette mise en scène soit trop austère et qu'elle nuise au texte, mais, au contraire, les spectateurs ont été entièrement captivés par la pièce jusqu'à son dénouement.

La soirée se termine en musique avec le concert de Shoot the Singers au Maquis, organisé par l'association Le Club de Gym .

Shoot the Singers a vu le jour en 2011, et a sorti son premier disque « A good singer is a dead singer » en 2012.

Récemment, le groupe a évolué avec le départ d'un de ses guitaristes et l'arrivé de Nico, à la basse. Sur scène il joue accompagné de Mickaël au chant et à la guitare, et de Benoît à la batterie.

Le nom du groupe peut surprendre… Les trois musiciens me répondent « En fait on a tous eu dans le passé des soucis avec quelques chanteurs dans les groupes dans lesquels on a joué (rires) ! »

Les trois compères ont bien roulé leur bosse, ils font tous de la musique depuis plus de dix ans, et jouent ou ont joué dans d'autres groupes.

Mickaël joue de la basse dans « In your shoes » et « Cab driver stories »

Benoît était chanteur et guitariste dans le groupe « Seven of nine » qui s'est arrêté en 2014

Nico joue de la basse dans « Gunther tarp », un groupe de Lons-le-Saunier.

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Shoot the Singers produit un son inspiré des années 1990 et du rock alternatif américain. « Nous ne voulons pas nous prendre au sérieux, musicalement on s'intéresse au côté old-school du rock, nous sommes aussi inspiré par des ambiances à la American Graffiti ou aux Démons de Jésus. »

Le groupe s'est déjà produit à Paris, à Rouen, à Reims, à Metz et en Belgique.

Shoot the Singers est enregistré sur le label Impure Musik et ils travaillent sur un deuxième album qui devrait sortir en novembre.

Le festival reprend jeudi au Petit Théâtre de la Bouloie avec le concert du trio pop-folk Oli et Sam.

Le groupe est composé de trois artistes multi-instrumentistes, qui changent d'instrument et parfois même échangent leurs places au fil des chansons.

Oli & Sam a sorti son premier album, baptisé « Oliver's fun », en 2012, et a déjà participé à de nombreux concerts dont le Festival du Chien à Plume et une première partie d'Arno.

Ils viennent tout juste de sortir leur deuxième album « Dear Mr Octopus », et pour leur participation à Emergences ils ont réalisé un important travail de mise en scène.

A partir d'objets anciens, un véritable décor a été construit de toutes pièces et mis soigneusement en lumière pour offrir aux spectateurs une immersion totale dans l'univers du groupe, intimiste, rétro et mélancolique.

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La soirée continue au Passagers du Zinc avec le concert de Blevnoir, organisé par l'association Le Bastion.

Blevnoir – prononcer « bleu noir » – est un duo électro-hiphop composé du producteur NRTH et du chanteur Kosta.

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Les deux artistes ont chacun un parcours atypique.

NRTH a commencé la musique en jouant de la basse dans le groupe de rock/noise « Of June ».

« Je me suis intéressé à la production électro / hiphop car c'est un bon terrain de jeux »

Kosta quant à lui a commencé en tant que saxophoniste dans le groupe jazz / hiphop / funk « Phonograff ».

« Je me suis mis à rapper dans Phonograff, puis c'est là que j'ai rencontré NRTH lors d'une formation de beatmaking. Il cherchait un MC, le courant est passé entre nous, et voilà Blevnoir a vu le jour en février 2014 ! »

« L'avantage d'avoir fait autre chose avant de se lancer dans le hiphop est qu'on a vision différente des choses ; nous produisons notre musique comme de la chanson française traditionnelle, c'est-à-dire qu'on n'hésite pas à placer dans nos compositions des passages où la rythmique s'efface pour laisser la place à la mélodie ou à la voix. »

Je leur demande pourquoi ils ont choisi ce nom particulier.

« Blevnoir c'est une référence à l'album Bleu Noir de Mylène Farmer dont NRTH est un grand fan (rires) ! »

« Plus sérieusement, l'association des deux couleurs Bleu et Noir ça correspond assez à ce qu'on veut faire, une ambiance assez nocturne. »

« Ensuite, s'appeler Blevnoir au lieu de Bleunoir c'est juste pour une histoire de référencement, il est important aujourd'hui d'avoir un nom qui permette au public de nous trouver facilement quand il fait une recherche sur Internet. »

« Aussi, comme on chante en français, on voulait avoir un nom français, et pas un espèce de nom anglais comme le font beaucoup d'autres groupes. »

Blevnoir vient de sortir son premier EP en février 2015. Baptisé « Cascade », il est disponible gratuitement en téléchargement et en CD au Bastion. Le duo travaille sur un nouvel EP pour l'automne ; vous pourrez les retrouver sur scène le 21 juin au Scénacle pour la fête de la musique ou encore le 21 juillet au Blog à Lyon.

A noter également, l'équipe du collectif Ensemble limitons les risques, qui est partenaire d'Emergences depuis deux ans, est venu animer un stand de prévention pendant et après le concert.

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Le collectif sera également présent le jour suivant au Bar de l'U, et avait fourni du matériel pour les soirées précédentes.

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Le festival reprend vendredi avec le concert d'Alfred Massaï à La Rodia, organisé par l'association Madiba Dharma.

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Je l'avais découvert sur scène pendant le festival « la Grande Lessive » à Montferrand-le-Château en 2009, puis l'avais retrouvé avec plaisir au Festival du Piou Piou à Pelousey en 2012.

Après son premier album « Tous dans le même caddie », Alfred Massaï, artiste associé 2015-2016 de la Rodia, présente son 2ème album « Exorcistes de Style », aux couleurs musicales toujours changeantes, naviguant entre Jazz, Hip-Hop, Trip-Hop, Groove Africains, qui l'inscrit dans un travail exigeant de recherche de musiciens.

On reconnaîtra au travers des mélodies efficaces qu'il compose, son écriture poétique et militante qui dans cet album tissé uniquement autour d'histoires de réfugiés, d'exilés, veut parler en toile de fond de l'incohérence du monde.

Par cette écriture Alfred Massaï veut ici mettre en lumière ceux qui doivent rester dans l'ombre.

Le travail de cet auteur-compositeur devient sur scène avec les musiciens qui l'accompagnent un vrai moment de spectacle, où le public est porté du recueillement à la danse, dans une qualité de jeu et d'interprétation qui fait vivre une expérience à part.

Le festival se termine au Bar de l'U, avec le concert de Naïtem organisé par l'association COGIP.

Originaire de Lyon, Naïtem a commencé à composer au lycée avec des influences rock et jazz.

« J'ai découvert le reggae à l'âge de 17 ans et le fait d'avoir été bénévole au Garance Reggae Festival à amplifier ma passion pour cet univers. »

« Ma première expérience sur scène c'était avec les lyonnais de la B.O.B. Family ; j'ai fait les chœurs sur quelques-uns de leurs titres. »

« Je suis arrivé à Besançon en 2013 ; en cherchant des passionnés de reggae dans ma nouvelle ville j'ai découvert l'association Uppertone à laquelle j'ai adhérée. »

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« Je n'ai plus fait de musique pendant un an ; je me suis entraînée à chanter chez moi sur des riddims. »

« J'ai voulu me lancer, Romain m'a dirigé vers Reggae Livication Records et en septembre 2014 j'ai enregistré mon premier titre sur un de leurs riddims »

« Ensuite Uppertone m'a invité sur une scène, et c'est là que j'ai rencontré les membres de la Rootikal Vibes Hifi qui m'ont fait une proposition. »

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La COGIP est une association et aussi un sound-system reggae/dub ; les bénévoles ont construit eux-mêmes leur propre système de sonorisation avec les effets, l'amplification et les enceintes.

Ils se produisent « à la jamaïcaine » en intérieur ou en extérieur, au milieu du public, avec un selecta aux platines et un chanteur ou un MC au micro.

« Il faut préciser qu'il y a deux formes artistiques dans le reggae : la scène classique et le soundsystem qui est un system d'amplification d'ampleur et qui met en valeur le son plus que la prestation scénique. »

Ce soir au Bar de l'U, c'est la formule sound-system qui a été choisie ; le public a pu danser sur un set de trois heures.

Naïtem se produira le 13 juin à Epinal au Meeting in the Wood, le 21 juin sur la scène Uppertone de la fête de la musique à Besançon, et le 13 aout au No Logo Festival.

Plusieurs titres sont disponibles en écoute et en téléchargement. La chanteuse envisage de sortir un EP d'ici un ou deux ans.

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Emergences c'est terminé dans la bonne humeur et la chaleur de l'été.

Le point fort du festival reste son éclectisme, réunissant en une semaine une variété de styles dans différentes disciplines artistiques.

De plus le festival met en avant des nouveaux artistes, ce qui est pour chacun d'entre eux une aide d'autant plus précieuse en ces temps de crise.

Enfin, les prix modérés des spectacles (cinq euros pour les premières parties, et la gratuité pour les créations étudiantes et les concerts) ont permis à tous d'avoir accès à la culture.

Ci-dessous vous trouverez les photos et les vidéos du festival.

Emergences est organisé par la Ville de Besançon en partenaria avec :
- l'association 1D SENS
- l'association Cogip
- l'association Le Club de Gym
- l'association Le Bastion
- le collectif Le Consortium
- le collectif Ensemble limitons les risques
- Le Maquis
- Les Passagers du Zinc
- Le Bar de l'U
- Le Service Culturel du CROUS
- La Rodia
- Le C.D.N. Besançon Franche-Comté
- La Scène Nationale de Besançon


Alfred Massaï
Chanson française / Acoustique
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Blevnoir
Electro / Hip-hop
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Green Shop
Hiphop / Funk / Soul
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Jahça
Hip-hop
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Le Maquis
Lieu / Bar / Café-concert
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DJ Menas
Hip-hop
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Naïtem
Reggae / Dub
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Les Passagers du Zinc
Lieu / Bar / Café-concert
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La Rodia
Salle de concerts
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