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Emergences - 04-07/06/2013 - Besançon

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Depuis six ans, la ville de Besançon soutient les nouveaux artistes locaux et propose au public de les découvrir dans le cadre de son festival Emergences.

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Plusieurs disciplines sont concernées : théâtre, danse, musique.

Pour cette édition 2013, quatre projets artistiques ont été sélectionnés :

- « L'ailleurs, peut-être premier tableau », de la compagnie « Vivre dans le feu »

- Le trio beatbox, rap et flûte traversière « Pira.Ts »

- « Na ! Qu'est-ce qu'une femme » de la compagnie « Le Toucanlouche »

- « 2#DAMON », de la compagnie « 1 des Si ».

Les spectacles investissent toute la semaine différents lieux emblématiques de la culture bisontine : le Petit Théâtre de la Bouloie, la Rodia, le CDN, et le Théâtre de l'Espace.

Quatre associations de musiques actuelles ont été associées à Emergences.

Elles proposent au public, après chaque spectacle, de découvrir des nouveaux groupes de musique dans les différents cafés-concerts de la ville.

Vous trouverez dans les lignes qui suivent un reportage consacré aux concerts organisés par les associations, avec un article, des photos et des vidéos.

A noter que je réalise ce site Internet bénévolement ; du fait d'obligations professionnelles, je n'ai pas pu couvrir les autres spectacles.

Le premier concert commence mardi soir aux Passagers du Zinc.

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L'association organisatrice, Le Bastion, a choisi le quatuor de beatmakers Cotton Claw.

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Cette formation musicale, qui existe depuis un an, a pour origine le travail d'artiste associé à la Rodia de Lilea Narrative.

Voulant créer un projet inédit avec d'autres artistes, il a réuni autour de lui trois beatmakers bien connus des bisontins : YoggyOne, Zerolex et Zo aka la Chauve-Souris.

Cotton Claw est basé sur deux concepts.

Premièrement : tout faire en live. Les beatmakers commencent à jouer chaque morceau sans aucune séquence préenregistrée.

Deuxièmement : se renouveler. Chaque beatmaker doit produire un style de musique qu'il n'a pas déjà fait avant.

Le résultat est un son plutôt dancefloor, influencé par des sonorités hip-hop / glitch / electro.

Chaque beatmaker a fait un travail particulièrement soigné sur les sons qu'il utilise, avec une affection particulière pour les synthétiseurs analogiques.

Cotton Claw tourne depuis six mois et s'est déjà fait une solide réputation.

Pour preuve, ce mardi soir, la cave des Passagers du Zinc était noire de monde dès le début du concert.

Les quatre bisontins ont plusieurs autres dates de prévues, dont le festival Chauffer dans la Noirceur le 13 juillet dans la manche, et Détonation en septembre à la Rodia. Toutes les infos sont disponibles sur leur page facebook.

Un EP devrait sortir prochainement, affaire à suivre...

Pour patienter, quelques titres sont en écoute sur soundcloud

Vous trouverez en bas de page les photos et les vidéos du concert.

Mercredi, les concerts continuent au Bar de l'U. L'association Uppertone nous propose de découvrir le chanteur de reggae Kromi, accompagné par le backing band Rise and Shine.

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Originaire de Saint Etienne, Kromi chante du reggae depuis bientôt dix ans.

L'artiste écrit lui-même ses textes, qu'il chante sur des riddims selon deux « formules ».

Kromi peut soit se produire sur scène avec des musiciens, ou soit en mode « sound-system » accompagné par son fidèle Selecta Mozaiah.

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Je lui demande comment il a rencontré Rise and Shine.

« Lors d'un concert à Saint Etienne, j'ai sympathisé avec Alizée de l'association Uppertone. Je suis venu jouer une première fois en Franche-Comté avec Skyman Selecta au Barouf, en février dernier. J'ai découvert que l'association avait un backing band (Rise and Shine), et j'ai eu envie de jouer avec eux sur scène. »

Ce soir le public découvre le résultat de cette collaboration.

« C'est la première fois qu'on joue ensemble en public, on a fait que deux répétitions ensemble ! Je suis très satisfait ! »

« Par rapport à la formule sound-system, être accompagné par un groupe est un vrai plus, on a plus de sensation, plus de possibilités, on peut improviser et avoir plus d'interactions avec le public. »

« Les Rise and Shine et moi avons de good vibes ensemble, j'ai envie de continuer avec eux. »

Le public devrait donc voir arriver prochainement d'autres dates. Les informations seront disponibles sur la page facebook de l'artiste.

Autre actualité, Kromi vient de sortir une mixtape. Intitulée Street Tape Number One, elle est disponible sur le label Da-Project.

« Ce label a été créé par le groupe Datune, avec qui je collabore souvent ».

Il faut dire qu'il y a une grosse scène Reggae sur Saint-Etienne ; pour l'anecdote, ce sont les stéphanois de « Jah Mic » qui ont donné à Kromi l'envie de se lancer dans les années 2000.

Quelques titres sont également en écoute sur soundcloud.

Vous trouverez en bas de page les photos et les vidéos du concert.

Jeudi, l'association No Fate nous propose de découvrir Kalarash en concert au Carpe Diem.

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Composé de David (au chant et au tsimbl), Agathe (au chant et au violon) et Erik (à la contrebasse), le trio Bisontin nous délivre ses compositions inspirées de la musique klezmer.

On pourrait penser que nos trois musiciens ont des origines roumaines, mais il n'en est rien.

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Agathe et Erik, tous deux issus du conservatoire de Besançon, ont une formation classique. C'est leur rencontre il y a trois ans avec David, originaire de Saint Etienne, qui a déclenchée la formation du groupe.

David est un afficionado du genre klezmer depuis de nombreuses années.

Cette passion lui est arrivée un peu par hasard…

« Il y a quinze ans, je faisais de la musique de scène pour le théâtre » m'explique-t-il. « Un jour, j'ai dû faire un travail autour d'un artiste yiddish et c'est là que j'ai découvert la musique klezmer. Ça m'a tout de suite plu, j'ai créé plusieurs groupes de musiques autour de ce style. »

L'un de ces groupes, baptisé « Glik », existe encore et tourne sur Saint Etienne.

David joue du tsimbl, une sorte de petit cymbalum. Arrivé à Besançon en 2010, il a rencontré Agathe et Erik via Internet, et leur a communiqué le virus.

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« Cette musique se prête bien au violon, j'ai tout de suite adoré » me confie Agathe.

La musique est très festive et se caractérise par des variations de rythme et des allers retours sur le terrain des émotions. Kalarash nous balade avec dextérité entre des mélodies tantôt poignantes tantôt joyeuses.

Je leur demande s'ils sont déjà allés en Roumanie, le berceau de cette musique.

« J'ai vécu une expérience intéressante en 2005 ; avec mon groupe Glick j'ai passé trois semaines en Roumanie, on a pu rencontrer des vieux musiciens qui perpétuent la tradition. » me répond David.

« Quand à Agathe, elle va bientôt faire un stage de musique en Transylvanie. »

Le groupe commence à jouer, et le public, qui profitait du beau temps sur la terrasse ne tarde pas à se lever et à danser.

L'ambiance, très festive, entraine toute les générations.

Je demande aux musiciens ce qu'ils ont dans les cartons.

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« Le groupe s'agrandi ; Marie, une flutiste, vient de nous rejoindre. On devrait bientôt la voir sur scène. »

« On va également sortir un disque mais pas avant 2014. Pour le moment on préfère continuer faire de la scène. »

« Nous voulons aussi donner quelques représentations du spectacle pour enfants que nous venons de monter »

C'est leur rencontre avec Seb de l'association No Fate qui leur a permit de jouer pour Emergences.

No Fate se distingue par une ligne artistique à large spectre ; son festival du Piou Piou offre aux spectateurs la possibilité de d'écouter tous les styles de musiques actuelles.

Kalarash devait jouer sur la scène de No Fate à la fête de la musique l'an dernier, mais les aléas météorologiques en ont décidé autrement.

Vous pouvez retrouver plus d'info sur le site Internet du groupe et sur ses pages facebook et myspace.

Vous trouverez en bas de page les photos et les vidéos du concert.

La sixième semaine des Emergences s'achève vendredi soir avec un concert organisé par Mighty Worm au bar Les Arcades.

Sur scène, le public découvre Graffen, un nouveau groupe de stone métal rock bisontin.

Créé il y a tout juste un an et demi, le groupe est composé de Toufik au chant, Romain à la basse, François à la guitare et Julien à la batterie.

Tous originaires de la région, Les quatre membres se connaissent depuis l'époque du lycée.

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Graffen se nourri des influences musicales de chacun de ses membres. Pour Toufik c'est le punk-rock français des années 80, avec des groupes comme Les Sheriff, Ludwig von 88… Romain et François s'intéressent à la fusion rock-funk, portée par l'emblématique Rage Against The Machine. Julien apprécie le punk métal « tendance lourde » à la Pantera.

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Leur devise, « Faut que ça envoie ! », traduit une volonté de faire bouger les gens. Julien m'explique « On n'a pas envie de faire des concerts où on parle cinq minutes entre chaque chanson, de toute façon on n'est pas assez connu pour ça ! (rires) »

Si le groupe produit des sets assez éclectiques, il cherche maintenant à trouver un son, une identité musicale. « Dès que quelqu'un écoute une de nos chansons, il faut qu'il se dise "çà c'est Graffen" »

Graffen a été sélectionné il y a un an par le dispositif « Piston » de l'association le Bastion. « Nous avons bénéficié d'une aide précieuse, avec un accompagnement par des professionnels en répétition, en studio et sur scène. Nous venons de faire deux jours de résidence à la Rodia. »

Ce soutien leur a permis de mieux maitriser les différents aspects techniques et artistiques de la création musicale et de la scène.

« Ce soir nous jouons dans un bar, et nous n'avons pas voulu faire de concert "à l'arrach'" ; nous avons apporté un soin particulier lors de l'installation et des réglages de la sono pour apporter au public le meilleur son possible. »

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Les Arcades étaient bondées. Graffen a conquis son public avec un son efficace et précis.

Le groupe a également trouvé un soutien utile avec l'association Mighty Worm, qui œuvre depuis dix ans pour la promotion des groupes locaux et du rock alternatif, que ce soit en organisant des concerts, en produisant des disques, ou sur les ondes de Radio Campus.

Graffen a sorti son premier EP « Black Ship Squadron » en janvier dernier.

Il est disponible sur bandcamp.

Quelques dates sont à venir un peu partout dans la région : le 15 juin au Pinky Bar à Nommay, le 15 septembre au Méline Rock à côté de Vesoul, sans oublier la fête de la musique à Besançon sur la scène des Migthy Worm.

Le groupe cherche aussi à s'exporter ; le 21 septembre ils joueront à l'American Dreamer à Annonay dans la Drôme.

Vous pouvez retrouver plus d'info sur leur page facebook.

Vous trouverez en bas de page les photos et les vidéos du concert.


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